Qu’est-ce que la « maîtrise » de l’énergie

Mon équipe s’est récemment intéressée au concept de la maîtrise de l’énergie. Notamment pour commenter la nouvelle stratégie énergétique du Québec et pour clarifier certaines de nos orientations. De ce fait, nous avons produit une définition de la maîtrise de l’énergie qui, je pense, bénéficiera à d’autres.

Mes deux conseillers ne voulaient pas garder ces travaux pour eux-seuls. C’est pourquoi ils m’ont demandé de le mettre sur cette plate-forme.

Ces deux érudits sont Nicolas Vendette et Yves Fortin. Bien entendu, d’autres membres de l’équipe ont commenté mais le gros du travail a été fait par ces passionnés.

 

Notre définition du concept de maîtrise de l’énergie

La maîtrise de l’énergie est un concept holistique d’optimisation de la valeur sur l’ensemble du cycle de vie de chaque unité d’énergie, et ce, sous l’angle du développement durable.

Trois piliers constituent la mise en œuvre de la maîtrise de l’énergie. Tout d’abord, une évaluation de la pertinence du besoin à satisfaire est fondamentale en fonction de ses impacts, notamment par rapport aux défis que nous imposent les changements climatiques. En parallèle, une remise en question de nos processus décisionnels est aussi essentielle – cette source énergétique est-elle la bonne pour satisfaire le besoin? Enfin, une initiative de maîtrise de l’énergie doit mener à l’optimisation du cycle de vie de chaque unité d’énergie – produite ou consommée.

Vecteur d’innovations, ce concept implique de formuler de nouvelles stratégies intégrées dans la planification comme dans la gestion – macro et micro, et ce, autant au niveau national, régional qu’organisationnel plutôt que d’appliquer des solutions prédéfinies.

À ces fins, un dialogue continu entre les décideurs et leurs parties prenantes est une condition de succès dans le but de déterminer la nature du besoin à satisfaire et son importante relative.

En perspective, la maîtrise de l’énergie englobe l’approche d’efficacité énergétique. Cette dernière s’intéresse principalement à la réduction de la quantité d’énergie consommée pour un résultat donné, alors que la maîtrise de l’énergie s’inspire plutôt de la notion de la performance globale.

 

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Les marques et la responsabilité sociétale – Le début d’une histoire…

 

Un de mes contacts m’a récemment demandé si, dans ma revue de presse, j’étais tombé sur des articles qui présentaient les liens entre les « marques » et la responsabilité sociétale. C’est certainement un sujet qui méritera d’être explorer en profondeur. D’ici-là, voici mes « posts » des dernières années sur le sujet:

Je vous dirige également vers le blogue de Tom Liacas: http://socialdisruptions.com/socialsurvivalmanifesto/ pour une vision des médias sociaux sur la question.

Finalement, le « nouvel » Observatoire sur la consommation responsable est un centre à surveiller. Son baromètre annuel est très pertinent et à même su attirer le Conseil Québécois du commerce de détail pour son prochain congrès.

Je vous invite à mettre d’autres études de cas et recherches en commentaires pour accélérer le mouvement!

Le paradoxe de la generation Y et la responsabilité sociétale

Aujourd’hui avait lieu la conférence Momentum de Novae. Durant la dernière présentation de la journée, il était question de la gestion de la marque des grandes entreprises. La conférencière, Cristiane Bourbonnais, présidente, Cohésion (Montréal), a fait un excellent exposer sur cette nouvelle espèce qu’est la génération Y et a poursuivi avec des exemples de stratégies sociétales de campagnes de marketing.

Ma conclusion (version courte), il existe une « love/hate relationship » entre les entreprises et la génération Y.

En effet, d’un côté, les départements de vente et marketing voient ce segment de marché comme le nouveau klondike. Une génération entière de « early adopter » qui suivent les tendances en temps réel via les médias sociaux. Des armées entières de consultants et de stratèges visent à exploiter au maximum cette nouvelle clientèle.

D’un autre côté, ces nouveaux venus sont le cauchemar des départements de ressources humaines. Ces jeunes qui ne veulent pas se conformer à la masse et qui, en plus, demandent de faire une différence dans la société. Un « paquet de trouble » comme on dit au Québec.

Voilà le paradoxe du « love/hate relationship » des entreprises avec les nouvelles générations.

Dans cet esprit, que devraient faire les entreprises?

Voici quelques pistes:

– apprendre de leur employés « Y » (ça coute moins cher que des focus group externes et il ont déjà un engagement avec votre marque)
– leur laisser des « soupapes d’échappement » pour ventiler leur créativité
– les écouter ( c’est une marque de respect et vous ferez bien ce qui vous chante mais au moins vous aurez l’opinion d’un membre de la génération que vous tentez de convaincre)
– développer une meilleure connaissance des enjeux de votre société et de celles où vous opérez (ça aussi c’est une marque de respect et en plus, vous pourrez mieux gérer vos risques et saisir des opportunités)

En terminant, si vous n’avez pas d’Y dans votre équipe de gestion mais que ces derniers sont votre clientèle cible… Par quel moyen allez-vous restez connecté?

Les 6 pièges à éviter en responsabilité sociétale des organisations

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http://www.freedigitalphotos.net/

« On sait bien, le développement durable, ça dérange! »

Il y a déjà quelques temps, dans une rencontre à l’interne de mon organisation, cette phrase choc est venue me troubler. Étant responsable de la démarche corporative de développement durable, je tentais de concillier cette affirmation avec ma réalité. Une sorte de dissonance cognitive…

Ma réponse à tous fut: « j’espére, car le changement, c’est mon travail, et le changement dérange ».

Toutefois, par le passé, ma démarche dérangea parfois pour des raisons bien simplistes qui auraient pu être évitées.

Voici 6 pièges que je tente maintenent d’éviter:

– Utiliser des mots simples représentant des concepts complexes et lourds de sens. Exemples: parties prenantes, gouvernance, système de gestion, valeur, chaîne de valeur, impacts, efficience, responsabilité et il y en a bien d’autre….

– Mettre en place un projet d’économie de ressources en ne se rendant pas compte que bien que les parties prenantes soient impliqués, l’une d’entre-elle perdra une grosse partie de son budget. Certaines personnes se valorise par leurs réalisations, d’autres par leurs budgets et leur nombre d’employés. (tread carefully! C’est du non-dit)

– S’entêter à convaincre les gens de s’engager pour la cause. Pour ceux et celles qui me connaissent, j’évite de prêcher, mais j’ai trop souvent aperçu des gens du domaine qui s’évertuaient à convaincre leur collègues de sauver la planète. L’important est de convaincre de passer à l’action, pas de sauver la planète.

– Dans un même ordre d’idee, lancer un projet  » parce que c’est la bonne chose à faire… ». Bien que ce soit louable et que certains apprécieront, d’autres trouveront votre démarche loufoque et comme celle-ci n’est pas attachée à votre réalité d’affaires, elle sera sûrement coupées lors de difficultées financières. Une action « forte » en est une créant de la valeur de multiples façons pour une organisation.

– Bien que les actions stratégiques comportant des liens de causes à effets multiples soient très profitables pour une démarche de responsabilité sociétale, il vaut mieux communiquer des gains simples. La plupart des gens ne sont pas à l’aise avec la complexité. Laissez leur découvrir par eux-même les gains que vous avez identifiés pour votre démarche. Il n’en seront que plus heureux d’en faire la découverte.

Pour finir, bien que cette liste ne soit pas exhaustive, et pour créer une réaction…:

– tout le monde n’a pas besoin de tout savoir et tout comprendre…

Rapport annuel 2012 du blogue www.simonrobert.org

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

600 personnes ont atteint le sommet de l’Everest en 2012. Ce blog a été vu 3 300 fois en 2012. Pour que chaque personne ayant atteint le somment de l’Everest puisse visiter ce blog, 6 ans auraient été nécessaires.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Les 6 choses à savoir sur les professionnels de la responsabilité sociétale et du développement durable

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Image courtesy of Salvatore Vuono / FreeDigitalPhotos.net

Un grand nombre d’articles a été écrit sur les nouveaux métiers des médias sociaux, cette nouvelle réalité numérique qui contamine le monde entier.

Une autre révolution prend place dans les organisations, celle de leur responsabilisation plus structurée. En effet, ce mouvement est mondial et pour ceux qui en doutaient et qui voyaient cela comme une mode, le Sommet de Rio a fêté ses 20 ans, et pour ma part, je ne pense pas manquer de boulot de si tôt. (j’utiliserai « professionnel de la RSO » dans ce texte pour « responsabilité sociétale des organisations »)

Mais qu’est-ce que ce nouveau spécimen de professionnel? De quoi se nourrit-il et que faut-il savoir sur eux quand nous les rencontrons?

Après mon billet sur les 6 qualités d’un expert en RSO, voici 6 éléments qui me viennent en tête, je vous invite à en ajouter:

  1. La discipline de la RSO peut être comparée à un domaine comme l’ingénierie, c’est-à-dire que l’on ne peut pas simplement être ingénieur, il faut être ingénieur « en quelque chose « . Le domaine de la RSO est identique, si vous rencontrez un professionnel, il doit avoir une spécialité. Méfiez-vous des gens spécialisés dans tous les domaines. Pour ma part, c’est l’intégration de la RSO dans les structures corporatives. Ne me demandez pas si votre matière putrescible est compatible au bioréacteur… Bien entendu, des disciplines connexes sont possibles.

2. Les professionnels de la RSO sont divisés dans différentes écoles de pensées se trouvant entre deux pôles, l’activiste-revendicateur et le négociateur. Notez bien que ce sont des pôles comportementaux ici et non des pôles politiques, ou idéologiques.

3. Il ne faut pas faire l’erreur de penser qu’un est « à gauche » et l’autre « à droite », c’est caractéristiques ne vont pas nécessairement avec le métier bien que traditionnellement, ce sont des gens se disant « à gauche » qui ont gravité vers notre domaine.

4. Notre travail est une vocation, le salaire est une des raisons, mais ce n’est pas notre motivateur principal. Les gens de mon réseau sont motivés par l’impact de leurs actions sur leurs organisations et sur la société. Cette nuance est importante.

5. Donc si vous voulez motiver un professionnel de la RSO, montrez-lui l’impact de ses actions.

6. La question qui leur brûle les lèvres est « pourquoi »? Le sens de leur action est très important.

7. Avez-vous d’autres suggestions?

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le métier et ses conditions:

The CR & Sustainability (CR/S) Salary Survey, brought to you by Acre, Carnstone, Flag and Ethical Performance, has been developed to provide a comprehensive insight into the salaries & benefits, responsibilities and backgrounds of people working in the sector – both in-house and for external consultancies.

Ma présentation au Forum Unisféra 2012 de Montréal

Voici ma présentation au Forum Unisféra de Montréal le 26 novembre 2012

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My presentation at the John Molson Sustainable Business Day

Here is the visual of my conference at the John Molson sustainable business group.

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Développement durable et innovation organisationnelle : une adaptation de l’entreprise à son environnement

Le développement durable est trop souvent considéré comme une innovation modulaire dans les organisations. Ainsi, il prend forme autour d’enjeux spécifiques tels que les relations communautaires, l’écoconception, l’analyse du cycle de vie, l’environnement et, plus rarement, autour des systèmes de gestion des organisations.

Une stratégie de développement durable ne se base pas sur des enjeux, mais sur les processus et systèmes qui gèrent (ou non) ces enjeux. En fait, si l’on compare une organisation à une personne morale, sa « façon de penser » est son système de gestion. Einstein a dit : « on ne peut pas résoudre des problématiques avec les mentalités qui les ont créées ». Dans ce contexte les organisations, pour survivre, doivent faire évoluer leurs systèmes de gestion. Et pour cela, le développement durable doit désormais faire partie intégrante de l’équation économique.

POUR LIRE LE RESTE DE L’ARTICLE ALLER SUR LE SITE DU RÉSEAU ENTREPRISES ET DÉVELOPPEMENT DURABLE.