Ou l’organisation comme outil de développement de la société.
Une organisation à récemment sortie un nouveau terme et tente de le rendre public: #Corporatehackers
Je ne sais pas où ce mouvement se rendra, mais je suis tout de suite tombé en amour avec ce terme. En fait, je l’aime car il peut avoir deux sens. Le premier est celui de l’individu qui « pirate » son organisation afin de l’améliorer. Le deuxième est celui d’une organisation (corporation) qui « pirate » la société pour LA rendre meilleure. Évidemment, ça prend souvent le premier pour en arriver au deuxième.
L’entièreté de ma pratique en entreprise vise à identifier les points névralgiques ou 20 % d’efforts engendrent 80% de bénéfices pour l’organisation ET la société. Malgré ce précepte de Pareto, il faut également, dans une démarche d’amélioration continue, utiliser le concept de Frank Voehl qui disait: « When a good person meets a bad system, the system always wins ». C’est pourquoi, OUI, il faut travailler sur des projets concrets, mais AUSSI, sur des projets de modification du système. Car, j’en reviens au titre de ce billet, si nous voulons « pirater » l’organisation pour qu’elle créer de la valeur pour la société, nous devons faire en sorte que son « système » fonctionne en ce sens.
Le modèle que j’utilise est celui de la carte stratégique de responsabilité Sociétale. J’ai développer cet outil en 2011. Mes prochains billets visiterons une version « améliorée » de cette approche.
Si vous connaissez d’autres méthodes de modification du système de gestion d’une organisation, écrivez-moi en commentaire ou par courriel.
Vraiment intéressant Simon. Corporate hacker, je pense que le terme me colle bien. Je me suis souvent appelé corporate tree hugger, mais le comment ? Du hacking pur et simple. Je me réfère depuis 20 ans sur l’héiarchie des points d’intervention de Donella Meadows.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Douze_leviers_pour_intervenir_dans_un_système
Merci Robert! D’un « hacker » comme toi, ça veut dire beaucoup! Et merci pour la référence! Je pense également qu’un des points clé est la connaissance de sa chaîne de valeur. Sans quoi on ne peut pas identifier lesdits leviers de création de valeur.